La transition énergétique dans le secteur du bâtiment
La transition énergétique dans le secteur du bâtiment est une priorité pour la Confédération et l’Etat de Genève. Le parc immobilier représente à lui seul 40% de la consommation d’énergie finale en Suisse, d’après les chiffres de l’OFEV (Office fédéral de l’environnement). AAV Contractors, spécialiste notamment dans la construction et la rénovation de façades, poursuit sa mission dans le domaine. L’entreprise apporte son expertise et fournit des matériaux de pointe.
La rénovation des bâtiments en Suisse : levier de la transition énergétique
« Aujourd’hui, le principal levier de la transition énergétique réside dans la rénovation des bâtiments existants », indique Edward Kernen, directeur d’AAV Contractors. Ces améliorations interviennent notamment dans le cadre du plan énergétique du Conseil fédéral. Ce dernier vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60% en 2030, par rapport à leur niveau de 1990, et à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
En matière de rénovation du bâtiment, AAV Contractors se concentre principalement sur les parties vitrées des bâtiments mais aussi sur des mandats ayant pour but l’isolation de façades métalliques.
AAV Contractors s’inscrit alors dans un projet global. L’entreprise propose des solutions qui répondent aux contraintes du projet et aux exigences des architectes ou des maîtres d’ouvrage, tout en restant alignée avec les standards en vigueur.
« Les rénovations de bâtiments sont généralement plus complexes que les constructions neuves. De nombreuses réflexions sont soulevées. Il faut intégrer au projet l’esthétisme des façades existantes ainsi que les aménagements intérieurs. La logistique liée à la présence des occupants, qui, dans la plupart des cas, sont présents lors du chantier de rénovation est aussi à prendre en compte », précise Edward Kernen.
Cette rénovation des bâtiments cherche en premier lieu à réduire les émissions de carbone dans l’exploitation future des bâtiments. Les installateurs de pompes à chaleur ou de panneaux solaires connaissent une plus grande pression médiatique et politique, mais l’amélioration thermique de l’enveloppe du bâtiment fait également partie des mesures efficaces à mettre en œuvre.
La construction neuve en Suisse : des standards élevés
En ce qui concerne la construction neuve en Suisse, les différents corps de métier du bâtiment répondent aux exigences maximales en termes de qualité, de confort et d’énergie à travers différents standards comme Minergie ou THPE.
- Minergie:
- THPE:
Créé en 1998, Minergie, qui était alors un simple label, est devenu un standard national en Suisse. Au fil des ans, Minergie a repoussé les limites et les exigences attendues dans le secteur du bâtiment, challengé les bases légales tout en s’adaptant aux réalités du marché. Il se déploie aujourd’hui à travers différents standards dans les nouvelles constructions, les rénovations, l’exploitation ou encore les différents types de produits (fenêtres, portes, luminaires…) et propose différentes certifications comme Minergie P – à laquelle AAV Contractors répond.
Le standard THPE – pour « très haute performance énergétique » – concerne les nouvelles constructions et va bien au-delà de l’exigence réglementaire. Il s’appuie sur des critères poussés.
Le secteur du bâtiment : une transition pas à pas
Que ce soit dans sa démarche personnelle ou dans son métier, AAV Contractors n’a pas attendu que le sujet soit médiatisé pour participer à l’effort collectif.
Pour la rénovation ou la construction neuve, le constructeur métallique s’inscrit dans cette démarche depuis des décennies. AAV Contractors livre, au fil du temps, des produits de grande qualité. Ils correspondent, le moment donné, au maximum de ce que permet la technologie et les avancées présentes sur le marché.
« L’amélioration énergétique des bâtiments permet de répondre à une partie des objectifs. Mais, il faut être conscient que de grands efforts restent à faire sur l’énergie grise dépensée dans la production des matériaux employés. Pour avoir activement participé à des ateliers avec la Fabrique Circulaire, force est de constater que les évolutions en matière de réduction d’empreinte carbone des matériaux de construction peinent à arriver sur le marché », constate Edward Kernen.
À titre d’exemple, l’utilisation de matériaux bas carbone lors de la construction est encore très faible. Aujourd’hui, la technologie et l’industrie ne permettent pas encore d’aller aussi loin que souhaité.
« Certains matériaux bas carbone ne sont disponibles que pour de très gros volumes ou avec des surcoûts très importants », précise Edward Kernen. L’industrie de la construction est au balbutiement de ce tournant écologique. Il offrira, à terme, une diversification des produits et de nouvelles alternatives. Le changement doit se faire avec une réglementation modérée et conforme aux capacités du marché.
En revanche, si le secteur de la construction est très avancé dans le recyclage des matériaux, il ne l’est pas encore assez dans la réutilisation des matériaux sur des chantiers de rénovation. Ce genre de projets présente une alternative possible et efficace en matière d’empreinte carbone, mais pose d’autres complications en termes de logistique et de garantie.
Le secteur de la construction et les pouvoirs publics sont au diapason pour engager cette transition qui passera également par des efforts pour former plus de jeunes dans ces domaines.
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