Tanguy Plantard: « C’est la personne qui enseigne son métier qui donne envie d’apprendre! »
La formation et l’apprentissage? C’est ce qui a conduit Tanguy Plantard chez AAV. Après quatre ans de formation et un CFC de constructeur métallique, il obtient le titre de meilleur apprenti du canton de Genève. Des étapes cruciales dans son parcours professionnel qui lui ont permis d’intégrer notre équipe de chefs de projets en 2021.
Quel est votre parcours?
Après le lycée en France, issu d’une famille de serruriers (grand-père, père, oncle), je me suis naturellement intéressé à ce domaine dans lequel je baigne depuis mon enfance. Mes stages chez AAV, en 2012 et 2013, m’ont permis de confirmer cet intérêt. Je me suis alors lancé dans cette formation sans retenue: en obtenant mon CFC en 2018, j’ai même été gratifié du titre de meilleur apprenti du canton de Genève. Mon parcours reste néanmoins atypique. Après quatre à cinq ans au sein des ateliers à parfaire mes connaissances du métier, j’ai passé deux ans à la pose, puis retour à l’atelier durant six mois. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de passer mon brevet fédéral de chef d’atelier dans l’optique de devenir chef de projet.
Comment définiriez-vous votre expérience chez AAV?
La construction métallique est un véritable travail de passionnés. Nous sommes une vraie famille qui s’aide et échange beaucoup. J’ai justement choisi cette entreprise pour ce côté familial et pour la qualité des relations entre les collaborateurs. Nous faisons beaucoup de sorties et de repas ensemble, ce qui nous permet d’avoir une véritable cohésion.
Quels sont les projets que vous avez menés dont vous êtes le plus fier?
D’une part, j’ai eu l’occasion de faire la vitrine de la boutique Beldona à la rue de la Croix d’Or, dans les Rues Basses. C’est une grande fierté d’avoir pris part à ce projet, non seulement en gérant l’arrivage des matières avec les différents fournisseurs, mais aussi en assumant tous les rendez-vous administratifs afin d’obtenir les autorisations. En plus, nous n’avions qu’une semaine pour effectuer la pose, ce qui constituait un sacré défi. Le travail d’équipe n’en prend que plus d’importance.
Et d’autre part le chantier Avenue de la Paix, pour lequel nous avons réalisé un garde-corps de huit étages, soit près de 30 mètres de haut, avec pas loin de trois tonnes de tôles assemblées sur place dans la cage d’escaliers. La partie la plus délicate du projet fût d’adapter le garde-corps sur l’escalier pour réaliser un ruban de métal continu de plus de 55 mètres de long.
Comment mieux valoriser le métier pour attirer plus d’apprentis?
C’est la personne qui enseigne son métier qui donne envie d’apprendre! Il faut donner le goût de l’apprentissage aux jeunes! Il n’existe pas de sous-métier, il est tout à fait possible de réussir dans la vie sans avoir forcément suivi la voie des grandes écoles. Pour se former au métier de constructeur métallique et à tout ce qui s’y rattache, les pistes sont nombreuses, du CFC au brevet fédéral – qui propose des horaires aménagés tous les samedis – ou même à la maîtrise fédérale.