Reconversion professionnelle: des ateliers au bureau d’études
Chez AAV, les collaborateurs sont les artisans de notre réussite à l’instar de Jérôme Parchet, au sein de notre entreprise depuis plus de 15 ans. Constructeur métallique de métier, il a d’abord travaillé au cœur des ateliers, avant d’intervenir sur des dossiers patrimoniaux et de ferronnerie complexes. Fort de ces expériences, il a aujourd’hui décidé de se lancer un nouveau défi en intégrant le bureau technique.
Quel est votre parcours?
De 1994 à 1998, j’ai fait un apprentissage en France: deux ans de CAP et deux ans de brevet professionnel. J’ai découvert la construction métallique lors d’un stage avec l’école. De cette expérience est née ma vocation. J’ai débuté chez AAV en 2002 à l’atelier, j’y suis resté près de 4 ans et demi avant de poursuivre au sein d’une autre entreprise dans le domaine, et suis revenu en 2011 pour m’inscrire dans la durée.
Décrivez-nous votre métier et votre expérience chez AAV?
Le métier de constructeur métallique est quelque chose de passionnant. On ne fait jamais la même chose, c’est très varié. Chez AAV, on travaille dans une entreprise familiale où l’entraide est une valeur essentielle. C’est pour cela que nous sommes reconnus comme une entreprise formatrice. Ce rôle de formateur je l’ai moi-même tenu durant 4 ans, pour accompagner des apprentis au niveau de l’atelier et de la fabrication durant leur formation en CFC. L’objectif est de les épauler au fil des années et de leur apprendre le métier.
Avez-vous une anecdote ou un projet marquant à nous raconter?
Entre 2002 et 2006, j’ai mené un projet avec un ancien collaborateur de AAV, qui a fait plus de 40 ans de carrière au sein de l’entreprise. 3 années avant sa retraite, nous avons pu travailler en binôme et j’ai beaucoup appris grâce à lui. Par exemple, durant près d’un an et demi, nous avons rénové ensemble toutes les parties en fer forgé dans un château à Céligny. Sur ce projet, notre rôle était de restaurer l’ensemble des ferronneries et serrureries anciennes selon les procédés de fabrication historiques.
Pourquoi avoir souhaité prendre un poste de technico-commercial?
En fait, c’est un peu une suite logique. J’avais envie d’un nouveau défi, après 27 ans passés dans un atelier. Mes missions pour ce nouveau poste seront de chiffrer des projets et de travailler en parallèle avec le bureau d’études pour les élaborer, tout en conseillant le client avec l’appui de mon expérience. Ce dernier arrive en général avec des idées, je lui propose des solutions pour développer et mener à bien son projet.
Est-ce également un métier de terrain ?
Cela dépend, mais par exemple pour un petit projet, nous rencontrons le client sur le chantier pour établir le devis. Pour les plus gros, nous travaillons sur plans avec un cahier des charges à remplir. Ma compétence est de conseiller les clients en leur faisant profiter de mon expérience du terrain.
Selon vous, quel est l’intérêt de se reconvertir au sein d’une entreprise?
Après plus de 15 ans, c’est pour moi une grosse remise en question: j’apprends un autre métier, surtout au niveau informatique. Grâce à mon ancien poste dans l’atelier, l’estimation des temps pour un ouvrage, par exemple, sera plus simple. Ce qui m’a poussé à me reconvertir en interne, c’est le côté familial et rassurant de l’entreprise, car j’en connais déjà le fonctionnement et les collaborateurs. Edward Kernen, Directeur Général, m’a proposé plusieurs choix dont nous avons discuté, afin de déterminer quel poste me conviendrait le mieux. Je suis actuellement une formation de 6 semaines, où l’on apprend principalement la base du travail bureautique. Je voulais également souligner la chance qui m’a été donnée de pouvoir me reconvertir dans ces conditions et d’être soutenu par mon patron.